Quatrième de couv'
Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de crimes.
Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.
Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu.
Ma lecture
Un bon quart de l'oeuvre s'apparente à un roman d'apprentissage: on découvre un personnage sensible, intelligent, pur et candide dont la vie semble (déjà) une tragédie. C'est le contexte qui amène la noirceur avec la multiplication progressive de ces crimes atroces de petites filles.
J'ai beaucoup aimé la construction très progressive de l'intrigue: le récit construit sur un flash back et les interruptions -en italique- d'un présent énigmatique.
Ce qui m'a dérangée en revanche, c'est le "trop": L'excès de morts autour du personnage, des morts annoncées, prévisibles. On les sent venir, c'est presque dérangeant de savoir d'emblée que les rares moments d'accalmie et de bonheur du personnage ne dureront pas. Finalement, je me suis demandée ce qui lui donnait l'envie de continuer à se battre pour connaitre la vérité.
L'événement qui le mène en prison (je tente de ne pas dévoiler toute l'histoire) me semble surajouté, la crédibilité de l'histoire s'en trouvant fortement diminuée.
J'ai pris du plaisir à la lecture parce que c'est un livre qui se lit vite, et bien. Le suspens m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. Peut-être vais-je préférer le dernier roman que R. J Ellory a écrit, Vendetta, que ma très chère amie Frédérique m'a dit avoir préféré...
Sur la page du
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