dimanche 14 février 2010

Happy Sunday Evening Saison 2, #24


Impossible de choisir laquelle illustrera le mieux ce HSE
Ma grasse mat (9h), et mon lit partagé avec deux hommes d'exception ♥


Ou mon Pouic qui avait perdu son Didi et qui a reçu le même tout bronzé
Et qu'il n'est pas prêt de lâcher!



Poppy fête les 4 ans de son blog,
Allez lui souhaiter son Happy Blog Day, vous gagnerez peut-être un cadeau!

Prix littéraire des blogueurs / Prix Indiana #8/10



Quatrième de  couv'

Manhattan, début 2001. Trois jeunes trentenaires se retrouvent déchirés entre leurs rêves et les exigences du réel : Marina, apprentie journaliste, écrasée par son père Murray, maître de l'intelligentsia new-yorkaise ; Danielle, en quête de l'âme sœur et de reconnaissance professionnelle ; Julius, pigiste gay, aspirant à se ranger sans pouvoir s'y résoudre. Leurs rapports se compliquent dangereusement avec l'arrivée du séduisant Ludovic et celle du provincial Bootie... De périlleux chassés-croisés sentimentaux en perspective, avant que les masques ne tombent, dans une comédie de l'innocence perdue qui culmine un certain 11 septembre. Par son jeu virtuose sur les points de vue, son habileté à relier les trajectoires individuelles à l'Histoire, Claire Messud nous offre le portrait réjouissant d'une métropole narcissique, et recrée toute une époque, si proche et déjà si lointaine.


Ma lecture

Ce roman est une comédie de moeurs assez légère.

Les personnages ne m'ont pas semblé attachants : superficiels, narcissiques, égocentriques, égoïstes. Chacun a ses défauts, l'amitié et l'amour semblent même exempts de tout sentiment profond et altruiste.
Chacun se cherche à travers sa relation à l'autre. Ce qui n'est pas à proprement parler mal ou extraordinaire mais chaque personnage se construit dans une relation au détriment d'une tierce personne.

Les enfants de l'empereur se lit facilement, plaisamment mais j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, comprendre leurs motivations, leur cheminement psychologique.
Même le jeune Bootie, candide dans ce monde, ne parvient pas à trouver grâce à mes yeux, car je n'ai pas réussi à le comprendre (et je ne parle pas de son apparence physique, guère engageante!).

Attention, je n'ai pas du tout détesté ce livre mais il présente notre époque, celle de l'avant/après 11 septembre, comme celle de l'individualisme, et ce n'est peut-être pas ainsi que je considère le monde dans lequel je vis.

Après les critiques enthousiastes de Zaza et George, je suis sure que vous trouverez davantage de motivation pour vous ruer dans une librairie!
 Les autres critiques du Prix littéraire des blogueurs sont ICI