Quatrième de couverture
Jamal, brillant psychiatre d'origine pakistanaise, mène une vie
tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade
de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui
le hantent. Jusqu'au jour où un ancien compagnon de route ravive la
mémoire d'un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant,
profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société
anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d'une acuité hors
du commun pour décrire les tourments d'une génération en conflit
perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets.
Ma lecture
Pendant toute la première moitié du roman, j'ai trouvé l'intrigue trainante même si les personnages deviennent vite attachants.
A partir du moment où le passé ressurgit, la respectabilité de Jamal, brillant psychanalyste, s'effrite sous mes yeux de lectrice : drogue, meurtre, alcool, sexualité débridée...
Seuls les sentiments sont purs (l'amour inconditionnel qu'il voue à son fils, son amour de jeunesse qu'il n'a jamais oublié, sa femme de laquelle il ne divorce pas) mais les histoires vécues entre les personnages m'ont semblé peu crédibles.
Il y a beaucoup de références intéressantes à la psychanalyse et le tableau dressé de la société anglaise est réaliste.
Je n'ai pas été emballée par ce roman même si je n'ai pas détesté mais mes sentiments sont en demi-teinte.
Il parait qu'il a signé les scénarios de
My Beautifil Laundrette (mis à l'écran par S. Frears) et qu'il faut lire absolument
Le bouddha de banlieue.
Pourquoi pas alors...
Je ne me souviens de quelle manière je suis arrivée jusqu'à ce livre, si l'une d'entre vous se reconnait, qu'elle me le dise, que je puisse partager mes impressions!
Je dépose cet article dans mon autre chez moi que nous partageons à 5,
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