Quatrième de couv'
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille
Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Fred Blake, rebaptisé Wayne, a
obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens
sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif.
L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de
sa première vie la matière de quelques thrillers. Tout se passerait pour
le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente
des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une
adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et
l'auteur de romans, soudain seul face à lui-même, est en proie aux
affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute,
pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la
plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
Ma lecture
Globalement, mon impression est assez positive.
Malavita encore est un roman que l'on prend plaisir à lire, un roman divertissant.
Mais... (
je me trouve si critique...)
Benacquista a déjà fait mieux, nettement mieux. Notamment lors du premier tome (
Malavita) ou encore avec
Saga.
Dans cette suite, j'ai trouvé les personnages fades. Ils sont tous ébauchés excepté Fred durant une bonne partie du roman.
Certains ellipses dans la narration ont rendu le fin du livre quasi incompréhensible : L'histoire de Belle est complètement improbable, Warren l'amoureux transi qui prend un virage à 90° dans sa carrière. Je ne comprends toujours pas l'intérêt de la substitution des Wayne, ce qu'il est advenu du personnage censé être envoyé en tant que sosie punitif.
Vous l'aurez compris, la résolution de l'œuvre m'a totalement échappé. Cela m'a semblé bâclé, improbable, voire facile.
Une déception donc...
D'autres critiques plus enthousiastes chez
Zaza,
Elizabeth et
Plume
Allez, il m'en reste un à lire dans le
Prix littéraire des blogueurs !