samedi 28 novembre 2009

Chocolat




 Vous avez le droit de cliquer si vous êtes un peu curieuse...
Dans mon pêle-mêle il y a :
  1. La petite veste Jacadi de mon Pouic que je couperai aux bras et que je transformerai en boléro quand il grandira tellement je l'aime
  2. Mon bureau parce que c'est mon coin à moi et que je suis une solitaire qui le cache
  3. Le ukulele de mes musiciens
  4. L'ourson qui sent le Pouic
  5. Le cahier de Maman-à-Bébé
  6. Ma paire de chaussures fétiche qui fait des jambes trop belles
  7. Ma poudre sans laquelle je ne suis qu'une blonde laiteuse

Voilà Myrtille 
Un tag chocolat sans chocolat!

La règle du jeu?
1/ Rester dans la couleur qui lui a été attribuée.
2/ Mettre un lien sur son blog vers celui du(de la) gentil(l)e tagueu(r)se.
3/ Chercher, trouver, photographier sept des choses que l'on possède chez soi, sur son blog ou des photos de vacances et qui ont cette couleur ...
4/ Publier ces photos (montage ou pas) sur son blog.
5/ Choisir sept victimes et les taguer.


Mes victimes sont?
En même temps, les filles,vous êtes libres!
Prend qui veut !!

Prix littéraire des blogueurs / Prix Indiana #1



Quatrième de couv'

A l'occasion d'un vernissage dans une galerie norvégienne, Gorm, anonyme, guette les apparitions de Rut, la peintre qui est ce jour-là à l'honneur. Derrière les apparats et les frasques des uns et des autres, il sait pourquoi il est là. Et se souvient. Gorm naît dans une famille bourgeoise, au père souvent absent et à la mère dépressive et mystique. Réservé, il peine à trouver sa place, autant avec ses camarades de jeux que dans sa famille.
Rut ne vit pas sur le continent mais sur une île, dans un milieu modeste. Elle veille sur son frère Jorgen, son jumeau, marqué à vie par sa naissance retardée. Leur père est un prédicateur à succès, auquel la mère jette toutes les grossièretés dont elle est capable.
La première fois que Gorm et Rut se croisent, c'est le drame. Gorm blesse Rut par accident. Le souvenir de l'autre n'aura alors de cesse de les hanter. Et de les accompagner alors qu'ils grandissent, s'affranchissent de leur milieu, découvrent l'émoi. Ils se croiseront parfois. Se chercheront encore. Mais tous deux savent qu'ils sont l'un à l'autre, à jamais.
Aujourd'hui est le jour de leur septième rencontre.
De l'écriture tranchée et sensuelle qui a fait le succès du Livre de Dina, Herbjorg Wassmo nous plonge dans les turbulents méandres d'un lien indéfectible.


Ma lecture...

La lecture des premières pages m'a semblé assez fastidieuse. Cette impression étant certainement due à la construction du récit: le premier chapitre évoque et relate partiellement (rassurez-vous) la septième et dernière rencontre, et les chapitres suivants sont construits chronologiquement.

Une fois cette première cinquantaine de pages passée, la trame se dessine et on oublie progressivement la première impression et ce semblant de résolution de l'intrigue.
L'écriture et la narration mûrissent au rythme du temps qui s'écoule pour les héros. La naïveté des personnages, la simplicité des pensées et des images (empreintes toutefois d'une jolie vérité), font progressivement place à un style plus abouti.

Les héros sont d'emblée emprisonnés dans des destins à priori différents et pourtant communs avec le poids des traditions, de l'éducation, des tragédies familiales et des mésalliances. Ils sont attachants et agaçants, ce sont des personnages sensibles.
Inévitablement, les alternatives qui s'offrent à eux sont tour à tour la résignation ou la fuite.

Ils se construisent au gré des rencontres, des choix de dépit, des désillusions et des renoncements. Le destin s'acharne à ne pas les placer en face au bon moment. Ils ne semblent pourtant jamais mettre toute leur énergie pour contrer cette fatalité...

Je m'attendais à lire une histoire d'amour. Il s'agit plutôt de l'histoire parallèle de deux personnages qui se rencontrent sept fois. Ce roman est davantage le récit de moments de vie qui s'entrecroisent pour deux êtres qui ont été marqués (physiquement concernant Rut) par une première rencontre "coup de foudre".


Je dois également vous avouer que c'est une première pour moi de commenter -et critiquer- ma lecture d'ordinaire si égoïstement archivée entre mes 6 neurones.

L'exercice n'est pas aisé mais j'espère bien progresser au cours de mes 19 autres commentaires...

Le récapitulatif des livres lus, critiqués est ICI
Je pense être la première à avoir commenté la lecture de cet ouvrage dans le cadre du Prix littéraire des blogueurs

9h30




A nous 3, Petit Déj, PapaduPouic et Moi!

Comme ça fait du bien...

Et vous savez quoi? 
Ben je viens d'apprendre qu'au Pouic aussi ça lui a fait du bien: réveil à 10h chez Mamivé