mardi 27 juillet 2010

Deux lectures

Quatrième de couverture
Insolente, rebelle, Ronit a quitté l'Angleterre et la communauté juive orthodoxe à dix-huit ans, direction New York. Refusant de se plier au destin tout tracé de mère de famille et d'épouse, elle a désobéi à son père, le grand Rav Krushka. À la mort de ce dernier, quinze ans plus tard, Ronit est rappelée auprès de sa famille à Hendon. Elle retrouve Esti, qui fut sa petite amie, et son cousin Dovid. Eux n'ont pas désobéi. Dovid, choisi par Rav Krushka dès son adolescence pour être son successeur, est devenu rabbin presque malgré lui. Esti a nié son attirance pour les femmes et suivi les préceptes de la Torah : elle a épousé Dovid... sans cesser d'aimer Ronit. Le retour de l'enfant maudite dans ce monde replié sur lui-même va provoquer une onde de choc.

J'ai choisi ce livre à la médiathèque car j'aime me fier aux coups de coeur des bibliothécaires.
Je n'ai compris que tardivement qu'il entrait dans la catégorie des "romans lesbiens". Incroyable. Roman lesbien? alors il existerait des romans hétéro?
 Peu importe la découverte fut belle: ce livre donne des clés pour comprendre la culture et la religion hébraïque. Il permet également de s'interroger sur les traditions que nous portons, la manière dont on peut les rejetter, les accepter, ou trouver des compromis avec leur rigidité.
Ce roman est drôle, tendre et grave. J'ai beaucoup aimé.



 


Quatrième de couverture 

Devenue veuve, la comtesse de Blanchemont songe à épouser Henri Lémor, un jeune homme pauvre. Mais celui-ci, méprisant profondément les privilèges de la fortune, refuse sa main. Grâce à son confident, le meunier d'Angibault, la jeune aristocrate découvre peu à peu les méfaits de l'argent. En effet, la richesse peut faire naître le vice et provoquer le malheur. Publié pour la première fois en 1845, sous la forme d'un roman feuilleton, dans le journal socialiste La Réforme, Le Meunier d'Angibault est une véritable exaltation de l'homme du peuple. George Sand développe un thème qui lui est cher : l'amour en lutte avec les préjugés et la société.

Comme j'ai apprécié me plonger dans un roman non contemporain! J'ai retrouvé mes amours passées avec le 19°siècle qui m'était cher dans ma vie d'étudiante en lettresmodernes.
Marcelle se fait le porte-parole de Sand qui méprise ces nouveaux riches: quels portraits drôles et satiriques!
 J'ai apprécié également le charme du réalisme provincial, moins aimé la trame narrative à savoir les histoires d'amour: Henri Lémor est si fade comparé au meunier (que j'aurais bien vu avec la comtesse) et la jolie fille du fermier si "niaise"...

Et pourtant, lire un roman de George Sand pour Anne-Claire est toujours un plaisir...


Parce que ça m'intrigue drôlement quand même: vous saviez vous que les romans étaient (aussi) classés par genre sexuel??