lundi 28 décembre 2009

A tout va [pas]



J'aurais jamais cru qu'une belle poussette me ferait cet effet.
Entre son contenu et son contenant mon cœur balance.

En parlant du contenu,
J'ai été prise en flagrant délit de tentative d'abandon ce matin. J'ai bousculé le rythme, la maison, tout ça pour me casser le nez devant la porte de la crèche avec le Pouic sous le bras. 15 jours durant j'ai cru lire sur la porte "Fermée le 25 décembre et le 1er janvier", fallait lire "fermée du 25 décembre au 1er janvier". Y'en a un qui a bien exprimé son mécontentement également à l'idée de rester une semaine avec sa mère irritable.

Je suis en vacances et je me sens encore plus cassée qu'avant. Mauvaise conscience de devoir laisser le Pouic, par nécessité égoïste et professionnelle. C'est d'ailleurs plus l'envie de solitude qui me donne mauvaise conscience, on s'en douterait.

Et le nouvel an? Le réveillon?
Même pas envie de faire la fête, mettre 5 jours à m'en remettre. Alors, j'ai négocié le repas en amoureux divin. Ça a marché. Pour une fois, je vais devoir me pincer pour ne pas pioncer à 22h.
Cela ne me semble même pas triste puisque je ne suis pas une grande adepte du bécot de minuit.
Je les préfère à la limite le lendemain.
Tiens, par curiosité, tu fais ta sauvage aussi toi? ou tu es la reine du dance-floor?

Ma machine à coudre, j'arrive même pas à faire venir le fil correctement dans l'aiguille. Ça promet, et c'est pas en 2009 que je mettrai mes 5 pantalons en attente d'ourlets.
Avis aux bons pédagogues...

Le Pouic découche encore. On a maté la bête (le koala qui veut dormir agrippé au ventre de sa mère) hier soir en la laissant s'époumoner 45min avant de trouver le sommeil, sans parler des gémissements nocturnes qu'on n'a pas entendus tellement on est fatigués.
Biberon à 7h (rappelez vous du 5h il y a encore 15 jours) et redodo en famille jusque 8h30.
On tient le bon bout. Pour aujourd'hui.

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