mercredi 15 septembre 2010

Quand la rentrée c'est pas la rentrée.

Cette année, après l'été mouvementé, j'ai repris ma semaine de réunions le coeur léger. Je commençais à tourner un peu en rond dans la maison, le Pouic dans les pattes, et plein de trucs que je ne savais pas faire (accrocher des tringles à rideaux, monter des meubles) ou que je parvenais pas à faire (prendre de l'avance sur la prépa de nouveaux cours).

Bref, il était temps de me caler sur un vrai rythme, et surtout sur MON rythme; pas celui du Pouic et de sa crèche à mi-temps le matin, ni celui de l'Epoux (de nuit tout ce mois de septembre donc totalement à côté de notre vie de famille).

Le coeur enjoué, me voici prête à réunionniter (y' a que la fonction publique pour multiplier les réunions dans lesquelles on répète inlassablement les mêmes sujets surtout si on s'occupe de plusieurs choses?) durant une semaine. Sauf que je me suis sentie un peu à côté. Étourdie. Plus que d'habitude. Motivée mais pas si efficace . D'ailleurs, le clou de cette rentrée? Oublier que ma vraie reprise, celle avec mes élèves en face de moi, celle avec mon vrai emploi du temps, n'aurait lieu que dans quinze jours. En attendant, je n'ai rencontré qu'une classe, mon planning n'est même pas rempli au quart!

Donc je savoure cette rallonge inespérée en ayant le temps de prendre conscience que :
- nous allons commencer à payer le mois prochain et les 300 suivants notre maison,
- j'ai déjà 42 trimestres de labeur à mon actif quand l'Époux en a 58. Et que j'ai pas le droit, certains jours, de déjà trainer le pied.
- je continue à cotiser tous les mois depuis deux ans pour une retraite complémentaire et l'actualité me permet, pour une fois, de me dire, que j'ai un peu les pieds sur terre, et grisée par la révélation, j'ai même augmenté mes mensualités.

Voilà, ma chère Angélita, le défi mot de septembre: ma rentrée!