mercredi 14 juillet 2010

Lire et encore lire


Quatrième de couverture
Un visage avenant, un esprit brillant : Colin Ash, vingt-sept ans, recueille tous les suffrages au sein de la haute bourgeoisie de Boston. Or, chacun ignore qu'il note le détail de ses forfaits dans un registre bleu. Dorothea Deverell, la veuve dont Colin s'est épris, découvrira que, derrière son sourire d'ange, se cache un être inquiétant...

J'avais bien envisagé de lire ce livre comme un roman de vacances. J'ai bien pressenti.
Ce thriller se lit vite,facilement et n'a rien de passionnant. La qualité de l'intrigue est moyenne, les personnages fades et stéréotypés, les sentiments "faciles".
Bref, du petit Oates, moi qui aime pourtant tant cette auteure...
Une littérature de plage que l'on quitte sans regret.
Voilà une nouvelle contribution au challenge Oates






Quatrième de couv'
Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche. Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde due à ses relations orageuses avec Lou Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée. Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe. Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse. Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud. Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin. Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ? Et c'est à une nouvelle naissance de la psychanalyse, intense, drôle et machiavélique, que nous convie Irvin Yalom.

J'avais déjà lu Mensonges sur le divan  du même auteur que j'avais beaucoup apprécié, et je n'ai pas été déçue par cette seconde découverte.
Une approche de la psychanalyse à sa naissance avec deux personnages riches, une intrigue toute en finesse psychologique qui pose le problème du dialogue, des manipulations, de l'altruisme, du carriérisme.
Beaucoup de thèmes qui ne m'ont pas laissés indifférente, un livre qui permet de cogiter même une fois l'oeuvre achevée.
Un auteur et un roman à découvrir...



Quatrième de couverture 
La famille Lucas vit dans le nord du Wisconsin, belle terre oubliée peuplée d'ouvriers européens immigrés et d'Indiens Ojibwés. John, violent et alcoolique, passe son temps dans les bars, quand il ne s'acharne pas sur sa femme et ses enfants. L'aîné, James, lassé des frasques paternelles, s'engage pour le Vietnam. Il ne reviendra pas, laissant son jeune frère Bill à ce sombre quotidien. Seuls les Morriseau veillent de loin et le soutiennent pendant le périlleux passage de l'enfance à l'âge d'homme. Mais au cœur de cette nature immuable et splendide qui panse les blessures et apaise les peurs, ce qui reste d'amour donne doucement la force de survivre.

Plébiscité lors du précédent Prix littéraire des blogueurs, c'est un roman qui se lit bien, et vite: les personnages sont attachants, l'histoire prenante mais j'ai trouvé ce monde un peu trop manichéen. Les gentils/les méchants. Il y a un côté "happy end" qui m'a agacée.
Wisconsin est un chouette bouquin, vraiment, mais c'est loin d'être un chef d'oeuvre.




Quatrième de couverture 
Au cours de l'été 1860, un fait divers atroce bouleverse l'Angleterre, déclenchant à travers tout le pays une hystérie médiatique sans précédent. Qui a tué le jeune Saville Kent, trois ans, dernier-né d'une famille de respectables bourgeois de la campagne anglaise ? Parmi les membres de la famille, chacun semble coupable car chacun a quelque chose à cacher. Immédiatement, les journaux s'emparent de l'affaire, et l'enquête, menée par Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, dévoile à tout le pays l'intimité d'une famille au-dessus de tous soupçons. Récit d'un scandale, acte de naissance du pouvoir de la presse, mais aussi du roman policier anglais, L'Affaire de Road Hill House est avant tout une histoire aussi vraie que captivante...

A deux reprises j'ai tenté de poursuivre ma lecture mais en vain. J'ai capitulé avant la centième page.
Pourtant bon public des polars, j'ai vraiment saturé rapidement à cause des précisions, des descriptions, des digressions pour replacer le contexte, l'époque, le cadre.

J'ai tenté de lire ce roman dans le cadre du Prix littéraire des Blogueurs Mare au diable.