mardi 30 novembre 2010

Réveils magiques


Hier soir nous avons décoré les quelques branches faisant office de sapin dans la chambre du Pouic, et au petit matin, quel plaisir de découvrir la neige dehors et les lumières, boules multicolores, guirlandes...

Je traine. Je devrais être sous la douche mais j'ai peur d'affronter ces dix (voir quinze) centimètres de neige en voiture.

Je crois que je vais laisser le temps aux sableuses de passer...

Et vous, de la neige?

lundi 29 novembre 2010

La danse du lutin


Le lutin est heureux,
Il part en balade acheter le sapin, 
Pères-noël, guirlandes, breloques, lumières,

YouPi le kitchissime sapin!
Tout est permis!
Profitons de la Vie!

Un nouveau look pour Zaza

dimanche 28 novembre 2010

Noël au château

Vous le sentez vous ce nouveau Noël?
La magie approche, tout doucement...

Première étape: le marché de Noël au Château de Miromesnil qui a vu naître Maupassant.
Du bonheur pour les yeux.

Une belle façon d'accueillir l'Avent..

samedi 27 novembre 2010

Quand les neurones sont à la fête

Un spectacle qui m'a fait redevenir une petite fille de 7 ans croyant à la magie, riant aux gags burlesques et jamais lassée d'un comique de répétition!


Le soir des monstres d'Etienne Saglio

Un film qui m'a plu parce j'ai été touchée par l'interprétation des deux acteurs. 
Remuée par l'intensité des sentiments, questionnée sur ces amours que l'on n'a pas osé vivre, ou ceux que l'on a vécus intensément et qui ne nous lâchent pourtant pas.


Un essai polémique, celui de Badinter, lu après la bataille, 
pour ne pas me laisser perturber par les autres jugements.
Les critiques formulées par Mme Badinter me semblent hâtives parce qu'elles portent sur des faits accumulés donc excessifs. Or, en effet, l'effet rend le jugement beaucoup plus facile!
Les généralisations massives rendent cet ouvrage hors de la réalité. 
C'est dommage car certains points ce vue ou chiffres demeurent, à mon sens, intéressants à analyser

 Je fais partie d'une génération de femmes qui ont connu deux images féminines fort différentes
avec les mères dites modernes et les grand-mères traditionnelles. 
Néanmoins, la dictature de l'allaitement ne semble pas avoir frappé plus de la moitié 
de mes amies qui ont choisi de ne pas allaiter. 
Et pourtant, ce sont des femmes qui ont aussi choisi d'élever leur enfant en renonçant temporairement à travailler.

Un livre primé :Sukkwand Island de David Vann.
Le coup de poing.


Un livre qui se dévore. Une angoisse progressive: un huis clos oppressant.
Quatrième de couverture :
Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de 13 ans pour y vivre une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. 

Un père faillible, égoïste, qui est l'archétype du père le moins rassurant qui soit dans l'endroit le plus déstabilisant qui soit
Une lutte pour conserver les besoins vitaux et les sentiments primaires.
Ce livre m'a collée la nausée. J'ai voulu sauver le fils, tuer le père.
Une lecture bouleversante et que l'on a en tête longtemps après l'avoir fermé.


Avant dernière participation au Prix littéraire des Blogueurs, catégorie Mare au diable.

Pas le meilleur ouvrage de la sélection. Malgré le caractère plaisant de la lecture, l'intrigue n'est pas passionnante, elle est surtout très lente à se mettre en place.
J'ai lu les cent premières pages en ayant l'impression d'être face à un scénario idéal de téléfilm de début d'après-midi. Un roman bien classique qui ancre son décor dans le Londres de la fin du XIX°.
Pourtant, ce sont les 50 dernières pages qui rendent le personnage plus consistant, plus "à contre-courant". Je pense qu'avoir lu les précédentes aventures de Sarah Tanner m'aurait sans doute permis d'apprécier davantage l'héroïne et de comprendre les interactions qui la lient avec une grande majorité des autres personnages.

Un thriller frôlant la perfection: un autre roman de R.J Ellory. Découvert avec Seul le silence, je n'ai pas résisté à la tentation car conseillé par une précieuse amie (Fred, si tu me lis, merci!).
Un chef d'oeuvre dont j'attends avec impatience et angoisse la réalisation au cinéma.
Tous les éléments sont réunis pour coller la boule au ventre de la première à la dernière page. Je me suis cachée les yeux, empêchée de lire pour finalement relire trois fois certains passages, j'ai pleuré face à ce qui m'a semblé insoutenable, je me suis laissée complètement emporter par la résolution de l'intrigue (au diable la petite voix me susurrant que ce n'est pas réaliste).
Si vous voulez faire un break avec la télé, avec vos idées qui vous oppressent, lisez ce pavé qui vous offrira une belle bulle en dehors de votre réalité.


Quatrième de couverture:
La Nouvelle-Orléans, 2006. La fille du gouverneur de Louisiane est enlevée. Le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités mais demande à s'entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. A cette condition seulement, il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. Commence alors une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va, peu à peu, faire l'incroyable récit de sa vie de tueur à gages au service de la mafia. Dans ce thriller exceptionnel, R. J. Ellory retrace cinquante ans d'histoire du crime aux Etats-Unis, mêlant avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction. 

 Et comme mes neurones se mobilisent de part et d'autres, j'ai eu le bonheur de tester un carnet X17 que je vous invite à découvrir ICI.

Ils ont détrôné les Moleskine offerts par L'Epoux  et je vous avoue cela en toute sincérité même si je rêverais d'en recevoir un autre ! parce que je les trouve beaucoup plus économiques: ils se rechargent avec du papier quadrillé, ligné ou vierge au choix. Et moi j'aime avoir le choix.

Je trouve leur conception plus moderne, esthétique et robuste (important car ils m'accompagnent partout): l'élastique qui emprisonne les trois carnets et permet de fermer élégamment le tout me semble être le comble de la la Chic'attitude.

Le balacron n'a rien à envier au moleskine, les grains sont moins fins mais par la la même, moins vulnérables aux griffures.

Bref, en toute objectivité et en toute liberté, je suis conquise et j'ai trouvé mon fournisseur officiel.  Merci encore à Anne pour cette belle découverte.

Un article du mensuel Rue 89 a fini de me convaincre: si je ne m'abuse, on nous abuse!


vendredi 26 novembre 2010

Doudouland je te fuis !

Je n'aime pas les peluches. 

Enfin je devrais dire "je ne voulais pas que le Pouic collectionne les peluches". 

Nids à poussière, nid à emmerdes. 

Je ne voulais surtout pas que mon fils s'attache à un truc quelconque, objet transitionnel que j'allais inévitablement oublier un jour sur deux.
Oui, en mère imparfaite que j'imaginais que je serai, mon fils se passerait de toute objet censé représenter un objet rassurant.

Mais dans mes projections les plus folles, je ne pensais pas que mon fils dormirait peu voire pas du tout entre 1 et 9 mois. Donc à une époque qui me parait désormais bien lointaine, nous lui avons collé de force la tétine dans le bec, j'ai découpé amoureusement mon gilet à trous Benett*n pour en faire mille doudous éparpillés dans mille lieux.
Rien n'y a fait.

Est arrivé un Didi, Doudoud mi-lapin mi-rien, quasi unique pour lequel le Pouic a craqué.
Je persiste à vouloir croire que Didi ou un autre, mon fils s'en fout du Doudou. A la maison il ne le réclame jamais. Chez les mamies non plus, il en prend un autre si besoin.
Donc, le Didi One (parce qu'il y a le Didi Deuz  -le jumeau- dans le lit) zone partout et reste enfermé bien souvent dans le sac de crèche SAUF le jour où justement j'oublie de vérifier s'il y est toujours, le jour où mon fils crève la dalle à la crèche car je termine plus tard le midi, le jour où en plus j'ai aussi oublié la tétine. 
Je l'ai  retrouvé hurlant, inconsolable.

Donc, depuis mardi, je dis "Oui mon fils a un DOUDOUDIDI  dis donc parce qu'il est capable de ressentir son absence, et de rendre ainsi publique la négligence de sa mère" donc je m'autorise à postuler chez les Cacahuetes pour qu'on lui tire le portrait!


Voici pour l'adresse de ses parents, vous verrez, c'est joli chez eux!

mardi 23 novembre 2010

Et moi je [re]joue !


Après avoir vidé les greniers,
Posé quelques limites,

 

Je tente des situations
(souvent improbables)

 

Même si cela semble complexe 
ou même impossible,




En général, ça roule toujours.

Le jeu et moi?
Le jeu et lui?
A la folie...
Pour une poignée d'années!
Ma chère Jane.

lundi 22 novembre 2010

Un jour / un look bébé douceur




Du bleu pour les garçons, du rose pour la fille.
Zaza, un hommage à trois pour fêter l'année de ta rubrique!

Et deux fois plus de tendresse et de bleu pour fêter l'arrivée imminente de votre tout petit!


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Les mouettes d'un lundi parmi tant d'autres




Les mouettes de Didier Lockwood.
Violoniste de jazz découvert par hasard en concert.
Depuis, je ne m'en lasse pas...



Pour Chrys et Zaza


dimanche 21 novembre 2010

Des loups à Pouic City

Critiques et infos sur Babelio.com


 A table! de Géraldine Collet et Estelle Billon-Spagnole est un chouette livre.
Les dessins sont très jolis, les détails soignés (je craque complètement pour le tatouage "coeur" sur le biceps du loup le plus fort).
Chacun son côté de la page (loups à gauche, moutons à droite), chacun sa couleur de police (loups en noir et moutons en bleu). Tout semble soigné : du coup de pinceau que l'on distingue, aux textes complètement hilarants et en décalage avec les images.
Beaucoup de second degré que le Pouic de deux ans n'a pas saisi mais ce livre se lit sur plusieurs niveaux et c'est un véritable plaisir.
Merci à Babelio et Masse critique!








Encore un drôle d'univers avec la version du Petit Chaperon rouge de Claude Ponti : Dans le loup.
C'est illustré de manière cocasse (6 pages), court mais très efficace. Un petit livrecartonné bien maniable qui met en valeur la silhouette dodue du loup gourmand. Le chasseur ouvre le loup, libère la petite fille et sa grand mère pour y mettre... des cailloux!
Je pense que le Pouic ne saisit pas le côté un rude du sauvetage. Pour lui, rien de plus normal!
Merci à toi Madame Camembert pour ce cadeau qui ne pouvait pas mieux tomber vu qu'ici, y' un fan inconditionnel du Loup!
(faudrait peut-être que l'on pense à lui faire découvrir les princesses pour éviter les réveils à 2h du mat?!)

Sophie Hérisson, voici ma 8ième et 9ième participation au Challenge "Je lis aussi des albums"!

vendredi 19 novembre 2010

Clic-Clac #3


Les décorations de Noël ont fait l'apparition dans une pièce de la maison.

Mais très vite, je pense qu'elles vont parsemer voire envahir le salon, la chambre du Pouic, la porte d'entrée et surement bien plus encore.

Un Clic-Clac qui laisse augurer encore un heureux Noël!

jeudi 18 novembre 2010

L'excitée de la CB

Un instant j'ai cru que je m'étais calmée.

Pendant six petits mois, je n'ai rien acheté (ou presque) pour remplir l'armoire de mon Pouic.

Mais la disparition des couches ayant rendu le p'tit cul trop craquant, et l'anniversaire déculpabilisant, j'ai cédé à nouveau à l'appel de la CB. Encore et plus fort.

Les couleurs ont enfin fait leur apparition dans la penderie : du vert, du rouge, des motifs, des jeans bien taillés et surtout pas slims (Oui! Au diable la mode! je veux que mon fils puisse continuer à grimper où bon lui semble! Je plains ces pauvres gamins coincés dans leur jeans supers moulants...).

La chambre a aussi pris le même chemin :
un grand lit d'anniversaire,
des housses de couette aux couleurs vives,
des éléments de décoration multicolores.




 C'est génial ce vrai virage !

Le Pouic adore son statut de petit garçon, il a complètement investi son grand lit, nous tanne pour qu'on accroche son renne porteur de vêtements, et du même coup sort tous ses vêtements à peu près rangés de son placard pour les faire tenir sur l'armature métallique qu'il prend pour un cerf.

On va, que dis-je, on file direct vers l'autonomie!

Et sincèrement? Ça semble l'éclater à fond!











Dans ma maison, il y a moi et...



Il y a des miroirs pour tous car 20cm me séparent de L'Epoux et 70 du Pouic
et il y a un sublime tableau, cadeau de mariage, tout nouveau tout beau (le tableau ou le mariage?)


Ceci est ma contribution au Self Portrait du Jeudi qui reprend!

mercredi 17 novembre 2010

Ma tête en l'air ou l'air de ma tête


"La vie est un rêve, c'est le réveil qui nous tue", V. Woolf

Quand j'ai la tête en l'air et l'objectif en bas,
Ça se court-circuite Zaza, je plane en plein surréalisme!
Et si tu m'offrais un p'tit carnet pour m'aider?!


Ps: le Pouic est invité chez Marie aujourd'hui!

mardi 16 novembre 2010

L'aquaboniste


Me voilà libérée de mes obligations professionnelles pour 48 heures afin de me présenter aux épreuves du concours d'Attaché Territorial.
Epreuves découvertes hier soir sous ma couette, une paupière ouverte, l'autre luttant considérablement pour lire la fin du mot "déconcentration". Quatre heures pour une épreuve professionnelle que je n'ai pas préparée. Je suis pourtant assez heureuse de m'y présenter. Se demander si je suis capable de ... et avec quel résultat... tout en mesurant les risques encourus puisqu'ils sont nuls!
Je ne l'aurai pas ce concours mais il me permet de redécouvrir l'humilité de celui qui va se faire évaluer et de me mettre dans la peau de mes stagiaires.

Ma nature est à l'optimisme comme la nature de la Normandie est pluvieuse.
J'ai confiance en la vie, aux portes ouvertes aux bons moments, aux Toc-toc-toc que je tente avec dilettantisme parce qu'à ce moment-ci l'heure n'est pas à l'inquiétude.


Jusqu'à 20 ans, je pensais que quand j'serai grande, j'serai morte.
Ce qui me facilitait grandement, vous en conviendrez, la projection dans un futur professionnel ou même familial.

Malgré tout, je crois être une aquaboniste Céline et ceci est ma participation à ton concours.
Tu te souviens de la chanson? Clique sur ce lien...


lundi 15 novembre 2010

Le bord de mer du lundi


Du hareng partout et un bébé-mouette qui se demande si il rêve....
Chrys et Zaza pour votre balade de ce lundi

dimanche 14 novembre 2010

Un week-end de copines




Pour eux : Se coucher plus tard / se baigner à trois / se crêper le chignon à 2 et un peu 3,
 Pour moi: Craquer pour un petit poussin tout brun,
Pour nous: Se coucher plus tard aussi/ dormir à trois pour elles et pour nous /
partager une bouteille de rouge avec mon amie.
Le lendemain gratter la pâte à modeler, ramasser les jouets et siester trois heures
Un week-end pour eux, nous.
Enfin.
J'ai lâché la pression et c'était bon.

C'est si doux l'amitié...

samedi 13 novembre 2010

Instants volés


La semaine dernière le Pouic a fêté son anniversaire à la crèche.
Il y a passé la journée entière, comme souvent le vendredi, et les dames de la crèche (je ne sais jamais comment les appeler) m'ont proposé de photographier à la manière d'un reportage photo sa journée. On le voit donc écouter des histoires, déjeuner, souffler ses bougies, aller sur les toilettes, danser et même dormir.

Cette photo me colle direct une boule dans le fond de la gorge.
Je le vois nouveau-né, si petit et si grand à présent.

L'acquisition du langage est une nouvelle étape dans notre vie: c'est bon de l'entendre verbaliser, décrire, commenter.

J'aime l'entendre tenter des tournures de phrase, s'essayer à la conjugaison et aux participes passés (ma préférence va pour le : "Je descendu").

Mais si les premiers mois de leur vie, on aime trouver d'improbables ressemblances, aujourd'hui il est plus évident de se reconnaitre ou pas dans leurs attitudes qu'ils nous empruntent parfois.
Je m'oblige à ne pas porter un jugement ou interpréter telle ou telle façon d'être.

Et sur la photo ci-dessus, ce sont ses petites mains qui me bouleversent...

jeudi 11 novembre 2010

J'aime le quotidien parce qu'il le faut bien



Malgré toute la volonté qu'on peut mettre à le combattre, force est de constater que l'arrivée d'un enfant nous colle un peu le nez dedans...

Alors, très très souvent, je parsème la maison de marques d'attention.
C'est ma manière à moi d'embellir le quotidien: des petits mots d'amour, un magazine offert, un gâteau cuisiné, un troupeau qui attend le Pouic à l'entrée de la maison, un feu de cheminée allumé pour le retour de l'Epoux tard le soir, un paquet sur la table, une invitation au ciné...

Autant d'attentions qui ne les laissent pas indifférents et dont ils se réjouissent vraiment (ce qui décuple le plaisir de concevoir la petite surprise).

C'est ça aussi aimer.
Prendre soin tous les jours.
Et c'est en ça que j'aime le quotidien...


Clin d'oeil à toi Jane