samedi 16 janvier 2010

Injustice


Cette semaine, Zaza se demandait dans ce billet si nous aussi on était les rois de la plainte

A la maison, je suis la reine du couinement.

Y'a toujours un truc qui coince. Et évidemment je me crois dans mon bon droit de gémir.
Pas le droit de dire que c'est pire pour toi, je ne t'écoute pas et ne te crois pas.

Je te fais un bref état des lieux quand même, ça va me soulager:
5 jours sur 7 réveil à 5h30 parce que Pouic petit-déjeune, se rendort et je le re-réveille à 7h45.
Le week-end, il n'aime pas se rendormir par contre.
Donc fais lecalcul et tu verras que c'est 7/7 que je me lève à 5h30.
Tu me diras, maintenant qu'il fait ses nuits (depuis 1 mois), je dors mieux.

Au boulot en ce moment, je suis en pleine rébellion contre les défaitistes, les glandeurs, les irrespectueux.
En famille c'est carrément le froid polaire côté paternel
Avec PapaPouic, ça commence à se dégeler.

T'es du genre Zozo/Zaza? les plaintes en famille?
Ou tu te révèles être aussi la reine solitaire de la plainte?
C'est comment dans ta vie en ce moment?


Prix littéraire des blogueurs / Prix Mare au diable #4/10



Quatrième de couv'

Après huit ans de prison, Rand clame toujours son innocence : il n'a pas tué cette fillette quand il était adolescent ! Perdu, il veut absolument parler au psychologue Alex Delaware, car il a des révélations à faire. Mais le garçon est retrouvé mort une balle dans la tête. Aidé de l'inspecteur Sturgis, Delaware reprend l'enquête à zéro. Qui voulait faire taire Rand ? Pourrait-il être innocent ?

Ma lecture 

La construction du récit n'est pas très commune: 8 ans après le meurtre d'une fillette âgée de deux ans, l'un des assassins sort de prison. 
A priori, les tueurs se désignent coupables, alors comment l'auteur va-t-il mener son enquête sans preuves? sans soupçon de meurtrier? 

Le récit est rapide, le dénouement surprenant, les événements se succèdent, le lecteur construit ses hypothèses au même rythme que Milo (le flic un peu rustaud dans ses interprétations) et Alex, le psy fin et humain.

A part un milieu de récit un peu long, je me suis laissée emporter par l'histoire.
Il y a eu certains passages que j'ai trouvés maladroit, inutiles (le rapport à la nourriture est omniprésent!), quelques phrases d'une banalité  assez consternantes mais cela n'a pas gêné l'impression positive globale.

J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix littéraire des blogueurs