dimanche 16 mai 2010

Happy Sunday Evening Saison 2, #37




Un week-end passé à tenter de jongler entre les milliards de choses à faire (boulot, mariage et projets divers dont je vous parlerai très bientôt) et un Pouic en demande constante d'attention sans grande envie de siester alors que PapaPouic dormait puisque lui travaillait de nuit.

 Ce qui a provoqué autant d'agacement hier que d'heureuse résignation aujourd"hui. Va comprendre.

Il y a une poignée de minutes, je me suis surprise à penser avec soulagement à la reprise du boulot demain. Inouï.

Enfin, quelques éclaircies nous ont permis de profiter de la cour avec jardinage, découverte des vers de terre (et évidemment dégustation après lavage), patouillage dans la terre, arrachage de fleurs, précédé d'un écossage de petits pois le matin.

N'empêche, quel plaisir de cuisiner avec le Pouic, et déjeuner en tête-à-tête...

Message personnel: Maman, sur la dernière photo en bas à gauche, il parait qu'Octave te ressemble énormément. C'est flagrant semble-t-il. Enfin c'est ce qu'affirme ton futur gendre pour gagner des points !

Ce livre va vous sauver la vie, A.M.HOMES


Quatrième de couverture

Homme d'affaires bientôt quinquagénaire et déjà coupé du monde, Richard Novak ne sort plus guère de sa luxueuse maison qui domine Los Angeles, se consacrant au double entretien compulsif de sa fortune sur Internet et de sa forme physique, confiée - côte ouest oblige - aux soins attentifs combinés d'une nutritionniste et d'un coach personnels. Deux incidents, concomitants et également insolites, viennent un jour le réveiller de l'hygiéniste amnésie qu'il s'est choisie pour existence. Le premier prend la forme d'une intense douleur physique défiant toute tentative de diagnostic. Le second a pour visage celui, inquiétant, qu'offre l'étrange dépression de terrain qui ne cesse de s'approfondir à quelques mètres de sa forteresse californienne... De ce jour, notre homme s'aperçoit avec stupéfaction qu'une ex-mère au foyer déprimée et une star d'Hollywood peuvent avoir mille choses à se dire, qu'un partenariat commercial peut naître entre le financier qu'il est, un vendeur de donuts immigré et un ancien beatnik icône de la contre-culture, que les amitiés ne connaissent de frontières ni ethniques ni sociales, enfin qu'aucun père ne peut décider d'oublier son fils - et inversement. Se risquer à vivre, réapprendre le goût des autres... Et si le salut résidait dans l'aventure très concrètement humaine ?

Ma lecture

Ce livre va vous sauver la vie, faute de m'avoir sauvé la vie, est assez surprenant et déroutant.
Entre la profondeur des remises en question existentielles et l'impression que Ionesco a réécrit les dialogues, les rendant parfois quasi absurdes, j'ai eu du mal à m'attacher, comprendre et suivre le personnage de Richard jusqu'à ce qu'il se trouve confronté réellement à son rôle de père.

En revanche, l'optimisme et la "leçon de vie" qui se dégagent de l'œuvre m'ont séduite.

Que l'on soit riche, mère de famille avec une vie sexuelle (et conjugale) débridée, scénariste de talent ou vendeur de donuts immigré, le bonheur n'est pas une évidence. Pour personne.

D'autre part, oui c'est souvent le corps qui nous alerte que quelque chose cloche dans notre vie, et les régimes bio/céréales, les casques anti-bruits n'y changeront rien. Résoudre. Être acteur de sa vie. L'équilibre passe par le rapport que l'on a avec les autres. Être attentif à son prochain. Le voir. L'entendre.


Malgré la loufoquerie qui m'a quelquefois agacée, j'ai beaucoup apprécié la finesse des sentiments décrits, les personnages qui accompagnent le héros, leur richesse et leur hétérogénéité.

J'avais déjà beaucoup aimé  Homes dans ce roman : Mauvaise mère qu'Anuyka a lu.
Et c'est Alapage qui m'a offert ce livre en échange de quelques liens...