samedi 27 novembre 2010

Quand les neurones sont à la fête

Un spectacle qui m'a fait redevenir une petite fille de 7 ans croyant à la magie, riant aux gags burlesques et jamais lassée d'un comique de répétition!


Le soir des monstres d'Etienne Saglio

Un film qui m'a plu parce j'ai été touchée par l'interprétation des deux acteurs. 
Remuée par l'intensité des sentiments, questionnée sur ces amours que l'on n'a pas osé vivre, ou ceux que l'on a vécus intensément et qui ne nous lâchent pourtant pas.


Un essai polémique, celui de Badinter, lu après la bataille, 
pour ne pas me laisser perturber par les autres jugements.
Les critiques formulées par Mme Badinter me semblent hâtives parce qu'elles portent sur des faits accumulés donc excessifs. Or, en effet, l'effet rend le jugement beaucoup plus facile!
Les généralisations massives rendent cet ouvrage hors de la réalité. 
C'est dommage car certains points ce vue ou chiffres demeurent, à mon sens, intéressants à analyser

 Je fais partie d'une génération de femmes qui ont connu deux images féminines fort différentes
avec les mères dites modernes et les grand-mères traditionnelles. 
Néanmoins, la dictature de l'allaitement ne semble pas avoir frappé plus de la moitié 
de mes amies qui ont choisi de ne pas allaiter. 
Et pourtant, ce sont des femmes qui ont aussi choisi d'élever leur enfant en renonçant temporairement à travailler.

Un livre primé :Sukkwand Island de David Vann.
Le coup de poing.


Un livre qui se dévore. Une angoisse progressive: un huis clos oppressant.
Quatrième de couverture :
Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de 13 ans pour y vivre une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. 

Un père faillible, égoïste, qui est l'archétype du père le moins rassurant qui soit dans l'endroit le plus déstabilisant qui soit
Une lutte pour conserver les besoins vitaux et les sentiments primaires.
Ce livre m'a collée la nausée. J'ai voulu sauver le fils, tuer le père.
Une lecture bouleversante et que l'on a en tête longtemps après l'avoir fermé.


Avant dernière participation au Prix littéraire des Blogueurs, catégorie Mare au diable.

Pas le meilleur ouvrage de la sélection. Malgré le caractère plaisant de la lecture, l'intrigue n'est pas passionnante, elle est surtout très lente à se mettre en place.
J'ai lu les cent premières pages en ayant l'impression d'être face à un scénario idéal de téléfilm de début d'après-midi. Un roman bien classique qui ancre son décor dans le Londres de la fin du XIX°.
Pourtant, ce sont les 50 dernières pages qui rendent le personnage plus consistant, plus "à contre-courant". Je pense qu'avoir lu les précédentes aventures de Sarah Tanner m'aurait sans doute permis d'apprécier davantage l'héroïne et de comprendre les interactions qui la lient avec une grande majorité des autres personnages.

Un thriller frôlant la perfection: un autre roman de R.J Ellory. Découvert avec Seul le silence, je n'ai pas résisté à la tentation car conseillé par une précieuse amie (Fred, si tu me lis, merci!).
Un chef d'oeuvre dont j'attends avec impatience et angoisse la réalisation au cinéma.
Tous les éléments sont réunis pour coller la boule au ventre de la première à la dernière page. Je me suis cachée les yeux, empêchée de lire pour finalement relire trois fois certains passages, j'ai pleuré face à ce qui m'a semblé insoutenable, je me suis laissée complètement emporter par la résolution de l'intrigue (au diable la petite voix me susurrant que ce n'est pas réaliste).
Si vous voulez faire un break avec la télé, avec vos idées qui vous oppressent, lisez ce pavé qui vous offrira une belle bulle en dehors de votre réalité.


Quatrième de couverture:
La Nouvelle-Orléans, 2006. La fille du gouverneur de Louisiane est enlevée. Le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités mais demande à s'entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. A cette condition seulement, il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. Commence alors une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va, peu à peu, faire l'incroyable récit de sa vie de tueur à gages au service de la mafia. Dans ce thriller exceptionnel, R. J. Ellory retrace cinquante ans d'histoire du crime aux Etats-Unis, mêlant avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction. 

 Et comme mes neurones se mobilisent de part et d'autres, j'ai eu le bonheur de tester un carnet X17 que je vous invite à découvrir ICI.

Ils ont détrôné les Moleskine offerts par L'Epoux  et je vous avoue cela en toute sincérité même si je rêverais d'en recevoir un autre ! parce que je les trouve beaucoup plus économiques: ils se rechargent avec du papier quadrillé, ligné ou vierge au choix. Et moi j'aime avoir le choix.

Je trouve leur conception plus moderne, esthétique et robuste (important car ils m'accompagnent partout): l'élastique qui emprisonne les trois carnets et permet de fermer élégamment le tout me semble être le comble de la la Chic'attitude.

Le balacron n'a rien à envier au moleskine, les grains sont moins fins mais par la la même, moins vulnérables aux griffures.

Bref, en toute objectivité et en toute liberté, je suis conquise et j'ai trouvé mon fournisseur officiel.  Merci encore à Anne pour cette belle découverte.

Un article du mensuel Rue 89 a fini de me convaincre: si je ne m'abuse, on nous abuse!