jeudi 30 septembre 2010

Dans dix ans j'aurai 45 ans

Alors, soyons concrets,

Les années 2010, je veux en faire quoi?

La liste est longue tant les projets pleuvent:

Réussir un concours / Ne pas savoir qu'en faire / Donc penser à une totale reconversion professionnelle / Abandonner l'enseignement / (Re)vivre de la littérature? / Travailler moins et gagner plus,

Porter un voire deux bébés / Parvenir à accepter ma cicatrice de césarisée qui ne cicatrise pas joliment (oui, ça c'est de la positive attitude lexicale ou je ne m'y connais pas) / Ne pas entamer démesurément mon capital fatigue tout juste rétabli / Allaiter plus longtemps / Dans le même temps, en 2020, voir mon Pouic entrer en pré-adolescence (gloups).

Tenter de m'alléger / Poursuivre le sport si on me m'a pas viré du cours de gym tonique / Stopper la progression des sillons et rides et de la peau distendue / Oublier de grignoter / Ne pas m'exposer au soleil / Marcher plus / Me coiffer / Me trouver sur le chemin de la sagesse,

Aimer / Le prouver / Écouter / Entendre / Apaiser / Partager / Aider / Accompagner / Soigner / Préserver /Embrasser,

Décorer / Coudre / Tricoter / Écrire / Coller / Peindre / Jouer d'un instrument / Regarder / Voir / Écouter / Lire / Accrocher / Chiner / Feuilleter / M'inscrire / Bavarder / M'assoir / Profiter/ Découvrir / Me balader.

Y'en a des choses à faire... Tant mieux car cette nouvelle décennie me dynamise plus que les précédentes! Un Époux, un Pouic, une Maison, un concours à préparer... ça laisse plein de possibilités!

mercredi 29 septembre 2010

Un Pouic au cube?

Et si il y avait eu Pouic le 1er, Pouic le 2nd et Pouic le Dernier? Tout ça en un tir groupé?
Oui, ça arrive. Stephie est devenue maman de trois cacahuètes d'un coup (comprenez trois minis).

Dans la famille, la multiplication est un sujet un peu tabou. L'Époux est jumeau et je pense que belle-maman aurait émigré en Papouasie (dès le premier jour de grossesse), s'il y en avait eu trois.

Alors m'imaginer en Maman de triplé, moi?
Comment déjà aurais-je pu avoir un ventre plus volumineux encore??

Mais je suis sure que j'aurais accueilli ce bonheur au cube avec un amour infini, comme toi.
Je me serais sans doute posé trois fois plus de questions, aurais sans doute planté la tente de camping familiale dans la salle d'attente du pédiatre; ainsi j'aurais été sure d'avoir toutes les réponses à mes questions.

Je suis certaine que je n'aurais pas moins dormi pendant plus de 18 mois car un seul Pouic, a réussi à polluer les nuits de trois maisons (la passation de relais m'a sans doute permis de garder mon job, mes voisins, mes neurones).

J'aurais trois fois plus versé ma larme en regardant photos et vidéos (comme je le fais quand je vois tes cacahouètes faire leurs courses sous l'oeil attendri de leur arrière grand-mère ici)

J'aurais sans doute eu plein de regrets à l'idée de devoir être raisonnable et donc de m'arrêter à cette famille déjà  nombreuse, pourtant je suis sure que l'idée du gros bidon m'aurait plus d'une fois, de nouveau tentée. Enfin dans dix voire quinze ans! Le temps de me remettre de toutes ces émotions multipliées par trois!

J'aurais aussi été fière d'avoir réussi à donner naissance à trois merveilles, les voir grandir ensemble, admirer leur complicité.
Plus d'une fois j'aurais été intriguée et fascinée par ce lien qu'ils ont créé, une relation particulière, bien à eux, que je ne pourrais jamais comprendre réellement mais que je tenterais de rendre apaisée.

Mais pour le moment, mon bonheur d'être Maman est au singulier et quelquefois cela me semble déjà bien compliqué de tout gérer! C'est aussi la raison pour laquelle je t'admire, Stéphie!

Je vous invite à jeter un oeil chez elle, vous verrez que votre fibre maternelle n 'en ressortira pas indemne!




jeudi 23 septembre 2010

Des plus et des moins

Première œuvre d'art de mon fils, aidé de son père. Oui, non. Ouais.Non.

Première séance de gym. Je suis une dyslexique corporelle. Tout devient subitement compliqué quand je dois plier la jambe gauche et lever le bras droit. Ajouté à cela le total manque de rythme. Sans oublier les chaussettes de ski dans les baskets qui créent des crampes aux pieds. J'aurais frôlé l'humiliation publique si les autres participantes n'avaient pas été ma mère et ma tante. Mais non je ne renoncerai pas.

Je suis un monstre. Je me demande si je ne vais pas renier le Pouic chaque fois qu'il me demande où sont Killian, Dylan et autre Jennifer. Oui je sais, c'est pas gentil.
Hier je me suis demandée aussi si je pouvais décemment faire la gueule à la chair de ma chair qui a eu l'idée saugrenue de se coucher à plat ventre sur un bébé à la crèche en lui criant dans les oreilles. Deux fois puni car à la seconde mise au coin, il a mal géré le rejet public et a recommencé. Fils de ta mère va!

J'ai rencontré mes nouveaux élèves. Me suis encore liquéfiée. J'ai 15 ans, eux 23. Ils sont grands.Courage, tous les ans, ça me terrifie. Je crois que je ne veux plus enseigner, que je n'aime plus cela. Ils me semblent toujours plus doués, pertinents, cultivés, plus surs d'eux que moi. Tous les ans je pleure quand il s'agit de les laisser filer en juin. Tous les jours je prends un plaisir incroyable à faire cours.

J'ai reçu mon bouquin pour tenter de préparer le concours d'attachée territoriale que je passe en novembre. Je me suis fait la promesse de l'ouvrir avant.

Heureuse d'avoir gagné plein de chouettes produits Mustela chez Libelul et un chien en peluche pour jouer au vétérinaire chez Oum.

Je suis toujours prête à planter la graine de la Pouiquette à couettes. Sauf que l'Époux travaille encore de nuit. Qu'il a gardé le lardon trois heures l'après-midi, que le Mini n'a plus géré sa bistouquette à trois reprises comme par hasard alors qu'il assure depuis le début de la semaine, qu'il a refusé de se baigner, ensuite de sortir du bain, ensuite de se sécher, ensuite de s'habiller. On va laisser passer l'effet Papa-Poule exaspéré.

Je suis bien contente que le mariage soit passé et la maison achetée. Je n'ai pas l'impression qu'il s'agissait d'un privilège pour nous, les moyens-gens. Mais si. Apparemment.

Et vous alors cette rentrée désormais passée?

La cousinerie


J'aurais rêvé d'avoir une cousine de mon âge. Nous sommes dix, je suis plus âgée, ensuite vient mon frère (moins quatre ans - et mon frère!), puis les huit autres.
J'ai donc participé activement aux changements de couches, aux biberons et aux jeux. On a donc dit de moi très tôt que j'avais l'instinct maternel, que j'étais responsable, parce que sans doute aussi, très tôt, on m'a confié le soin de surveiller tous les mioches.
Aujourd'hui, c'est "petits" ont une vingtaine d'années, ou presque majeur et on discute comme des potes.

Mais jamais je n'ai connu cette complicité que connaitra sans doute le Pouic avec son cousin Le Chat (excuse belle-soeurette mais je fonds devant ses griffures moustaches).
Cela me touche quand il le réclame, quand ils se font rire l'un l'autre.
Les 9 mois qui les séparent s'amenuisent semaine après semaine...

Et la cousinerie chez toi ça te semble aussi important?

mercredi 22 septembre 2010

De broc en broc

De brocanteur en vide-greniers, nos murs s'accessoirisent doucement.
Un planisphère datant des années 60 et encore plastifié, une petite gravure pour mon bureau.

Voilà, Virginie B, mes deux dernières décorations murales.

Tu chines aussi toi?

mardi 21 septembre 2010

Dans mon assiette automnale...


Des bébés courgettes avec leur fleur, qui vont s'attendrir et se dorer à l'huile d'olive dans la poêle.
Voilà ma douceur automnale que je vais partager avec mon Pouic ce midi, Virginie B

Et toi, c'est quoi qui te fait vibrer les papilles?

lundi 20 septembre 2010

Fashion culotte


Bon je sais, le rapport entre le titre du post et la photo semble très lointain, mais voilà mon bonhomme arrivé sur la route de l'indépendance du slip.

Je crois, je pense qu'on a perdu la couche en cours de semaine dernière. Pour le coup, on ne l'a pas vraiment cherché, étant tous les deux des oublieux de la mise au pot mais faut croire que le Pouic il a bien pigé que sur ce coup là, fallait qu'il compte un peu sur lui-même.

A la crèche il ont même eu un peu pitié de la Maman-à-l'ouest, m'expliquant ce matin que je pouvais l'amener sans couche, qu'ils allaient assurer le relais parce qu'il est prêt (heu quel relais?).

Ouais. Super. Quelle fierté ce midi.
Ouais.Sauf que le Pouic, il n'a pas de slip. La zézette coincée dans les pressions du body, j'évite mais la zézette qui se balade dans le pantalon c'est pas terrible non plus.

Donc je suis partie à la quête de la culotte. Déjà caleçon moulant ou culotte? Tu lui mets quoi toi à ton mini?

Ensuite alors là terrible. Les motifs. Je crois avoir compris que Spiderman a envahi les imprimés pour les mecs et Hello Kitty pour les filles. J'ai vu mon fils, qui n'en a rien à faire des slips, tomber d'amour devant les modèles CARS de Kiabi. Ca me fout la trouille, vraiment.

Finalement j'ai encore vu les choses en grand, en très grand, il peut louper le pot dix fois par jour que je serai encore capable d'assurer le change à la maison et à la crèche.
Du bleu, du blanc, du bleu et blanc rayé pour le tricot de corps (ça fait vieillot de dire ça, hein?) et de l'uni pour les slips. Je ne peux pas céder aux chaussettes et aux slips voitures.


Là où j'ai été raisonnable, c'est que je n'ai pas trop craqué sur les milleraies Petit Bateau à 10 euros les deux culottes (plus que ce que je dépense pour les miennes), enfin si, j'en ai pris un lot.

Quand même je suis trop fière de mon Mouki.

Ça se passe comment la culotte chez toi (enfin celle de ton fils)?

Par le coin de ma lucarne


C'est parti pour une semaine de défi-photo chez Virginie B, l'occasion pour moi de vous montrer  
Un coin de ma chambre que j'affectionne tout particulièrement.
Vous en aurez compris la cause...

Je redécouvre également les joies du minimalisme dans cette nouvelle maison.
Finis les piles et entassements d'objets divers !
Le rangement par le vide : j'aime!

dimanche 19 septembre 2010

J'ai lu

Livre découvert grâce à une chouette initiative, qui consiste à faire découvrir de jeunes auteurs par le biais d'une chaine de lecteurs, ici.

Résumé:
1788. Le peuple s’agite contre l’absolutisme de Louis XVI ; tous réclament des Etats Généraux pour faire face à la banqueroute de la monarchie. En Languedoc, près de Cette, actes de pirateries et assassinats mystérieux frappent le commerce du sel, menaçant la stabilité de la province.

Rien ne présageait à ce que Pierre Castilhon, fils d’un riche négociant cettois et magistrat débutant au barreau de Montpellier se trouvât mêlé à ces forfaits. Pour protéger les siens, il plonge dans la tourmente, s’attache la faveur de l’Intendant des Etats, lequel l’admet à son service et le propulse enquêteur !

Au cœur d’une lutte acharnée pour le contrôle du Languedoc entre les agents du roy, de la noblesse orléaniste, du haut clergé, des salines de Villeroy aux loges maçonniques, entre l’ambition des roturiers et le jeu des mercenaires, le jeune limier devra contourner maints obstacles pour élucider les écheveaux d’un complot ourdi dans les plus hautes sphères du royaume tandis que déjà, gronde la sourde colère du Tiers Etats.

 

Une histoire qui se situe dans les salines du Languedoc, un univers excessivement documenté et historiquement intéressante.
Au-delà de ces qualités certaines, j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour la trame narrative, je me suis souvent perdue en route.
Bref, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire malgré l'écriture agréable de François Kuss.



Emilia et Luzia, les soeurs orphelines, sont inséparables. Un jour, Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef des mercenaires?

Découvert grâce à un coup de cœur de ma libraire, j'ai lu ce roman (que dis-je? ce pavé: 855 pages) avec un grand plaisir.

Le destin parallèle de deux soeurs dans le Brésil des années 30: un ancrage réaliste, un suspens assez terrible car le récit alterne sans cesse entre le destin de Luzia, enlevée par les cangaceiros et Emilia, mal mariée.

Une lecture que je vous conseille vivement.


Quatrième de couverture
Partie en Allemagne comme jeune fille au pair, Laura, à dix-sept ans, découvre tout d'abord qu'elle ne connaît pas si bien la langue de ce pays étranger. Puis c'est au tour de la famille qui l'accueille, un couple et deux enfants, de la troubler par leur simple mode de vie, leur comportement, leurs habitudes. Est-elle venue pour s'occuper des enfants, pour effectuer des tâches ménagères, pour parfaire cette langue ou tout simplement pour grandir enfin ? Elle est arrivée dans une famille banale qui paraît moins déchirée que la sienne, moins lourde de secrets et pourtant, peu à peu, Laura va affronter plusieurs mystères : mystère des origines, de la transmission. Elle aimerait tant déceler à travers ces personnages une vérité, un sens qui lui permettraient enfin de combler les vides et les silences de son adolescence interminable. Reconnaît-elle en s'attachant au seul garçon de la famille le petit frère qu'elle a perdu ? A-t-elle raison d'attendre avec autant de fièvre des nouvelles des siens restés en France ? Parce qu'elle retrouve chez le grand-père des enfants un exemplaire de Mein Kampf elle est prête à tirer des conclusions hâtives et ne peut s'empêcher ale lire ces pages frappées d'interdit qui la révulsent tout en la fascinant. La mère des enfants tombe malade. Le père semble se rapprocher de Laura chaque jour. Que recherche-t-il auprès d'elle ? Laura se demande quel est le prix à payer pour devenir une femme, affronter l'avenir, quitter cette maison pour rentrer dans la sienne. 

Une lecture bien plus fastidieuse.
Un roman qui se traine en longueur car très psychologique. Malgré la finesse de l'évocation des sentiments de Laura, la justesse de l'écriture, je me suis sentie "à côté" de Laura mais n'ai jamais ressenti avec elle ni compati.
Je ne me suis pas sentie assez proche de l'héroïne pour savourer la chute de l'histoire.
Je crois être passée un peu à côté de ce roman.




Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme du Hameau de la Montagne, situé en plein cœur du Vietnam, se heurte à un attroupement : l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant, dont la mort comme héros et martyr avait été annoncée depuis longtemps déjà, est revenu. Miên est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên, convaincue que là est son devoir, se résout à aller vivre avec son premier mari. Au fil d'une narration éblouissante, la romancière passe de l'un à l'autre des personnages de ce triangle tragique. Miên tente désespérément de se réhabituer à un homme épousé très jeune, physiquement détruit par des années de combats et d'errances dans la jungle, mû par la seule obsession d'engendrer un fils. La jeune femme, nuit après nuit, vit un calvaire. Elle ne peut oublier Hoan qui, résigné, a fui vers la ville où, malgré ses succès commerciaux, il vit un enfer. Plongeant dans le passé de ces trois innocentes victimes, éclairant leurs destinées individuelles par l'évocation d'une société pétrie de principes moraux et politiques, convoquant leur quotidien dans une somptueuse description de sons, d'odeurs et de couleurs, Duong Thu Huong donne véritablement corps à son pays.
Terre des oublis, grand roman de l'après-guerre du Vietnam, est un livre magistral
.

Ce livre est un magnifique roman, bouleversant, poétique.
C'est vraiment un bijou que vous devez absolument découvrir.
(Message perso: Maman, je regrette tant de n'avoir pu te le prêter, l'ayant emprunté à la biblio, tu le recevras mercredi si tout va bien)


En cas de bonheur, coup double
A l'initiative de Chiffonnette et découvert chez George, j'ai voulu participer à cette Harlequinade 2010, mais je n'ai pas réussi à tenir le défi. 
Au début pour tout vous avouer, j'étais étonnée, trouvant le style assez correct. Pour un peu je vous faisais l'éloge de la collection. Mais vite tout s'est dégradé. En fait dès que l'intrigue amoureuse a pris place, là, j'ai été lamentable. L'Époux m'a trouvée endormie 5 soirs de suite à 21h30 (la pointe maximale) le livre entre les mains, et c'est donc là que j'ai pris la décision de capituler: devant les moqueries répétées et surtout face à l'effet lamentable libidinal que la collection Harlequin a sur ma vie de jeune couple marié.



Concernant le roman de Foenkinos, autant j'avais beaucoup aimé La délicatesse, autant ce roman m'a paru fade.
L'auteur utilise les mêmes techniques : il intervient sans cesse dans le récit, pour quelquefois répéter mot pour mot des formules déjà utilisées dans d'autres romans.
Ses interventions semblent vite pesantes, surtout quand l'histoire n'est pas passionnante, les héros peu attachants et l'histoire convenue.

Je n'oserais pas dire que le roman vaut le Harlequin mais l'histoire d'amour n'est pas vraiment sublime ni crédible.




A présent je lis une autobiographie de George Sand bien intéressante et ma PAL (Pile A Lire, oui, je m'améliore!) grossit à vue d'oeil!
Et toi, tu lis quoi? (histoire que je fasse grossir ma LAL)

Impressionnante Normandie



2010 est l'année des impressionniste en Normandie.
Tout est détaillé ICI
Beaucoup d'expos, de parcours pédestres, de spectacles autour de ce thème.

Il y a un village, Varengeville sur mer, dans lequel j'ai grandi, qui est d'une beauté époustouflante.

L'église et le cimetière dominent sur les falaises, offrant une vue panoramique sur la mer, les champs et la côte.



Nous avons suivi le chemin des douaniers, longé un passage escarpé dans la falaise pour nous rendre sur une petite plage nichée et cachée dans la craie (d'où l'appellation côte d'Opale) où la mer était heureusement basse.

Un dessinateur sur sable est né...




Un paysage normand sans vaches, n'est pas normand.
Un clin d'oeil à Zaza qui les aime tout particulièrement et que j'espère bien voir un jour chez moi!



Si vous habitez Paris ou même plus près, je vous conseille vivement de 
venir par ici découvrir toutes nos merveilles!

samedi 18 septembre 2010

Etre la maman d'un petit garçon

C'est se sentir bien souvent indispensable parce que moi, c'est Oh Môman et pas Maman, la nuance est essentielle.

C'est se faire observer consciencieusement l'entre-jambe parce qu'évidemment le petit garçon se demande où la Môman a bien pu cacher son Zizi,


C'est ne jamais s'effrayer face au kilos de linge à laver en fin de journée,

Ne pas avoir peur non plus devant la carrière anticipée d'acrobate du fiston,

Le voir s'amuser à mettre les barrettes de Maman mais affoler les Mamies,

Tenter de jouer un peu au poupon avec les vêtements mais vite abandonner face au côté pratique,

C'est ne même pas arriver à faire semblant de jouer aux voitures, mais se dire que jouer à la poupée rose cela pourrait être bien pire,


C'est découvrir que la passion des tracteurs, camions de pompiers est assez précoce, tout comme le bonheur de répéter Caca-boudin,

C'est redécouvrir les joies de l'exercice en courant derrière les petites jambes qui s'enfuient au moment où évidemment il faut rester auprès de Môman,

C'est aussi se sentir proche de plein d'autres Mômans...

Parce qu'évidemment, j'ai du en oublier, non?

mercredi 15 septembre 2010

Quand la rentrée c'est pas la rentrée.

Cette année, après l'été mouvementé, j'ai repris ma semaine de réunions le coeur léger. Je commençais à tourner un peu en rond dans la maison, le Pouic dans les pattes, et plein de trucs que je ne savais pas faire (accrocher des tringles à rideaux, monter des meubles) ou que je parvenais pas à faire (prendre de l'avance sur la prépa de nouveaux cours).

Bref, il était temps de me caler sur un vrai rythme, et surtout sur MON rythme; pas celui du Pouic et de sa crèche à mi-temps le matin, ni celui de l'Epoux (de nuit tout ce mois de septembre donc totalement à côté de notre vie de famille).

Le coeur enjoué, me voici prête à réunionniter (y' a que la fonction publique pour multiplier les réunions dans lesquelles on répète inlassablement les mêmes sujets surtout si on s'occupe de plusieurs choses?) durant une semaine. Sauf que je me suis sentie un peu à côté. Étourdie. Plus que d'habitude. Motivée mais pas si efficace . D'ailleurs, le clou de cette rentrée? Oublier que ma vraie reprise, celle avec mes élèves en face de moi, celle avec mon vrai emploi du temps, n'aurait lieu que dans quinze jours. En attendant, je n'ai rencontré qu'une classe, mon planning n'est même pas rempli au quart!

Donc je savoure cette rallonge inespérée en ayant le temps de prendre conscience que :
- nous allons commencer à payer le mois prochain et les 300 suivants notre maison,
- j'ai déjà 42 trimestres de labeur à mon actif quand l'Époux en a 58. Et que j'ai pas le droit, certains jours, de déjà trainer le pied.
- je continue à cotiser tous les mois depuis deux ans pour une retraite complémentaire et l'actualité me permet, pour une fois, de me dire, que j'ai un peu les pieds sur terre, et grisée par la révélation, j'ai même augmenté mes mensualités.

Voilà, ma chère Angélita, le défi mot de septembre: ma rentrée!

mardi 14 septembre 2010

Un jour / un look d'un autre temps...


Mon petit garçon que je prête au blog de Zaza pour la journée !
Tenue pour enfant sage qui ne cesse de grimacer...

lundi 13 septembre 2010

Un dragon pour Violette






Pour fêter ta première année, jolie petite Violette, ta Maman, Virginie B, fait pleuvoir des animaux sur les blogs des copi'nets.

J'ai choisi un cerf-volant vietnamien représentant le dragon, figure sacrée la plus importante, symbole du yang, principe de vie et de croissance.
Heureux anniversaire jolie Choupette!

dimanche 12 septembre 2010

Je Co-concours

Zaza, Maria, Chocoladdict,
Vous excuserez mon inélégance qui n'a d'excuses que mon irrégulière connexion,
mais voici pour vous ma participation à vos concours:


Voici ma tasse à grand café Zaza ou à petit thé, selon l'humeur. Elle appartient à ma courte liste de mariage.

Mon occupation pendant la période estivale, ma chère Maria, c'est lire des magazines, des romans à toute heure de la journée et décorer ma nouvelle maison (pour cette année),

Et mon rituel qui me fait du bien, Choco , c'est vraiment prendre le temps de choisir le moment de ma tasse de café, sans être dérangée pendant dix, quinze minutes. Mais c'est justement ce moment-là qui se dérobe bien souvent!

Mon moi pour toi / chez Elle

Elle, la douce Anne Laure, ma voisine de la Normandie du Bas, celle qui laisse toujours d'adorables commentaires dont le point final est "*", m'a proposé de prendre le relais du mois pour toi.

Ma connexion étant la-men-ta-ble puisque dépendante d'une clé 3G qui peine à trouver le point G, j'ai accepté avec joie et reconnaissance de délocaliser les cadeaux.


Je vous offre donc, pour fêter notre entrée dans le dur mois de septembre, le premier jour du festival des cerfs-volants et une expression de petit mec ébahi.

Pour les autre cadeaux, que vous voudrez bien offrir ou recevoir, c'est chez Madame Camembert que ça se passe!

samedi 11 septembre 2010

Hauts les yeux!


Du 11 au 19 septembre, Dieppe fête les trente ans du Festival international du Cerf-volant
On va en avoir plein les mirettes !
J'vous montrerai les photos, il parait que ça va s'arranger un jour ma connexion!

lundi 6 septembre 2010

22 mois


"22 mois [déjà]", c'est bien c'est que l'on entend tous les jours? suivi de "ça passe vite"
Je trouve qu'il s'agit davantage de la fulgurance de l'évolution que des mois qui se succèdent. Apprendre à parler, marcher, reconnaitre, associer, dormir, et j'en passe... en si peu de temps, c'est incroyable.
Ce qui m'effraie davantage c'est l'oubli de ces petits moments, de ces manies et rites qui nous ont émus ou fait rire chaque jour.

Le Pouic tient toujours et plus que jamais une forme olympique. Pas un rhume depuis des mois et des mois. Des yeux fragiles.

Un baratin épuisant. D'autant plus qu'il doit déjà me penser sourde puisqu'il répète toutes les phrases à la suite. Je précise quand même que dans 70% des cas les phrases commencent par "Il est où" et la famille est grande.. "Papa, Maman, Paul, Antoine, Rossane, Valère, etc.", même pas le temps d'inspirer qu'on l'entend une seconde voire une troisième fois.
Et même si je me surprends à être patiente et à répondre, j'ai le droit à la même série dans les cinq minutes. Sinon je râle lui expliquant que je viens de répondre, il change simplement le prénom.
Faut que je m'écoute, peut-être que je radote et qu'il m'imite?

Il rebaptise aussi. Mamie Colette devient "Cot cot colette" (vous aurez saisi la blague), et Mamie Véronique devient "Mamie L'Autre" (tendre surnom...), Papi Eric, "Irc"
Son oncle Pierre devient Dédé et le Cousin Florent, Crayon.
Quant à son père et moi, on devient tout simplement "Alice" et "Mathieu".

Le sommeil n'est plus du tout un problème chez nous. C'est chez sa MamiVé qu'il fout le brin car il a pigé qu'un couinement suffit pour atterrir dans son lit. Les nuits y sont donc courtes.

Il éprouve un grand attachement envers ses "popains" de la crèche, et recherche tout le temps les "fenfants", nous demandant même un jour les clés pour ouvrir la barrière et donc partir rejoindre ceux qui jouaient dans la rue.
Oui, voilà, il commence à raconter sa petite vie à l'intérieur de sa toute petite tête blonde: m'expliquant que si "A part Bolo Tata Yoyo a pleure" (comprenez "si le chien de Tata Yoyo se fait la malle, elle sera triste"), que les pompiers vont vite car le monsieur s'est fait très mal.
Bref, on en raconte des choses, surtout en voiture d'ailleurs.

Je me découvre assez rigide. Moi qui ai toujours pensé ne pas avoir l'autorité naturelle...
Enfin on rit, on fait les fous, on joue mais on m'écoute et surtout on ne fait pas l'inverse de ce que je dis, sinon c'est le coin et comme le coin ne semble pas vraiment un endroit désagréable (étrange), je le laisse seul dans sa chambre une toute petite poignée de minutes jusqu'à ce qu'il me dise qu'il est sage.
Vous me trouvez dure? vous faites comment vous avec l'autorité?






dimanche 5 septembre 2010

un jour j'ai rêvé



Un jour, adolescente, j'ai rêvé d'un monde d'adultes, 
dans lequel je serais "femme de" et "maman de", 
où j'aurais une maison dans laquelle abriter mon bonheur et bâtir des souvenirs de famille,
où la veille de reprise ne me mettrait pas une boule dans le ventre.

Ce que je ne savais pas, quand j'étais jeune,
C'est que ce dimanche soir là je mettrai une fois, voire plus mon Pouic au coin,
J'aurai des noeuds au ventre en pensant aux multiples années à attendre avant que ce soit NOTRE maison pour de vrai,
Mais que finalement, le coin comme les mensualités, ce sont des paris sur l'avenir.

Et, ce que j'ignorais enfin, c'est que l'avenir ne me paralyserait pas...
Voilà Virginie B, mon rêve à moi.

Montre moi tes vacances

Bien sur il y a eu un déménagement, un mariage.
Mais ces événements nous ont surtout permis de passer des vacances familiales puisque tous les jours, il y avait le relais-Pouic à prendre, la maison des parents à préparer pour la fête, la nôtre à organiser pour le quotidien.
Voilà Maman@home à quoi ont ressemblé nos très longues vacances. Le plus chouette, c'est que nous avons aimé être ensemble, grands-parents, parents, enfants.
Mon premier été dans ma désormais officielle nouvelle famille a vraiment été doux...

mercredi 1 septembre 2010

Rétro' attitude


Ouais on s'prépare pour la rentrée.
Grande section des mini de la crèche.

Un brin intemporel le Pouic aux cheveux courts.
Pour toi ma Zaza


Ps : toujours pas de connexion at home, et ça devient difficile...