Livre découvert grâce à une chouette initiative, qui consiste à faire découvrir de jeunes auteurs par le biais d'une chaine de lecteurs, ici.
Résumé:
1788. Le peuple s’agite contre l’absolutisme de Louis
XVI ; tous réclament des Etats Généraux pour faire face à la banqueroute
de la monarchie. En Languedoc, près de Cette, actes de pirateries et
assassinats mystérieux frappent le commerce du sel, menaçant la
stabilité de la province.
Rien ne présageait à ce que Pierre
Castilhon, fils d’un riche négociant cettois et magistrat débutant au
barreau de Montpellier se trouvât mêlé à ces forfaits. Pour protéger les
siens, il plonge dans la tourmente, s’attache la faveur de l’Intendant
des Etats, lequel l’admet à son service et le propulse enquêteur !
Au
cœur d’une lutte acharnée pour le contrôle du Languedoc entre les
agents du roy, de la noblesse orléaniste, du haut clergé, des salines de
Villeroy aux loges maçonniques, entre l’ambition des roturiers et le
jeu des mercenaires, le jeune limier devra contourner maints obstacles
pour élucider les écheveaux d’un complot ourdi dans les plus hautes
sphères du royaume tandis que déjà, gronde la sourde colère du Tiers
Etats.
Une histoire qui se situe dans les salines du Languedoc, un univers excessivement documenté et historiquement intéressante.
Au-delà de ces qualités certaines, j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour la trame narrative, je me suis souvent perdue en route.
Bref, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire malgré l'écriture agréable de François Kuss.
Emilia et Luzia, les soeurs orphelines, sont inséparables. Un jour,
Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce
Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un
infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les
traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef
des mercenaires?
Découvert grâce à un coup de cœur de ma libraire, j'ai lu ce roman (que dis-je? ce pavé: 855 pages) avec un grand plaisir.
Le destin parallèle de deux soeurs dans le Brésil des années 30: un ancrage réaliste, un suspens assez terrible car le récit alterne sans cesse entre le destin de Luzia, enlevée par les cangaceiros et Emilia, mal mariée.
Une lecture que je vous conseille vivement.
Quatrième de couverture
Partie en Allemagne comme jeune fille au pair, Laura, à dix-sept ans,
découvre tout d'abord qu'elle ne connaît pas si bien la langue de ce
pays étranger. Puis c'est au tour de la famille qui l'accueille, un
couple et deux enfants, de la troubler par leur simple mode de vie, leur
comportement, leurs habitudes. Est-elle venue pour s'occuper des
enfants, pour effectuer des tâches ménagères, pour parfaire cette langue
ou tout simplement pour grandir enfin ? Elle est arrivée dans une
famille banale qui paraît moins déchirée que la sienne, moins lourde de
secrets et pourtant, peu à peu, Laura va affronter plusieurs mystères :
mystère des origines, de la transmission. Elle aimerait tant déceler à
travers ces personnages une vérité, un sens qui lui permettraient enfin
de combler les vides et les silences de son adolescence interminable.
Reconnaît-elle en s'attachant au seul garçon de la famille le petit
frère qu'elle a perdu ? A-t-elle raison d'attendre avec autant de fièvre
des nouvelles des siens restés en France ? Parce qu'elle retrouve chez
le grand-père des enfants un exemplaire de Mein Kampf elle est prête à
tirer des conclusions hâtives et ne peut s'empêcher ale lire ces pages
frappées d'interdit qui la révulsent tout en la fascinant. La mère des
enfants tombe malade. Le père semble se rapprocher de Laura chaque jour.
Que recherche-t-il auprès d'elle ? Laura se demande quel est le prix à
payer pour devenir une femme, affronter l'avenir, quitter cette maison
pour rentrer dans la sienne.
Une lecture bien plus fastidieuse.
Un roman qui se traine en longueur car très psychologique. Malgré la finesse de l'évocation des sentiments de Laura, la justesse de l'écriture, je me suis sentie "à côté" de Laura mais n'ai jamais ressenti avec elle ni compati.
Je ne me suis pas sentie assez proche de l'héroïne pour savourer la chute de l'histoire.
Je crois être passée un peu à côté de ce roman.
Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme du
Hameau de la Montagne, situé en plein cœur du Vietnam, se heurte à un
attroupement : l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant,
dont la mort comme héros et martyr avait été annoncée depuis longtemps
déjà, est revenu. Miên est remariée avec un riche propriétaire terrien,
Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Bôn, le vétéran
communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên,
convaincue que là est son devoir, se résout à aller vivre avec son
premier mari. Au fil d'une narration éblouissante, la romancière passe
de l'un à l'autre des personnages de ce triangle tragique. Miên tente
désespérément de se réhabituer à un homme épousé très jeune,
physiquement détruit par des années de combats et d'errances dans la
jungle, mû par la seule obsession d'engendrer un fils. La jeune femme,
nuit après nuit, vit un calvaire. Elle ne peut oublier Hoan qui,
résigné, a fui vers la ville où, malgré ses succès commerciaux, il vit
un enfer. Plongeant dans le passé de ces trois innocentes victimes,
éclairant leurs destinées individuelles par l'évocation d'une société
pétrie de principes moraux et politiques, convoquant leur quotidien dans
une somptueuse description de sons, d'odeurs et de couleurs, Duong Thu
Huong donne véritablement corps à son pays.
Terre des oublis, grand roman de l'après-guerre du Vietnam, est un livre magistral.
Ce livre est un magnifique roman, bouleversant, poétique.
C'est vraiment un bijou que vous devez absolument découvrir.
(Message perso: Maman, je regrette tant de n'avoir pu te le prêter, l'ayant emprunté à la biblio, tu le recevras mercredi si tout va bien)
En cas de bonheur, coup double
A l'initiative de Chiffonnette et découvert chez George, j'ai voulu participer à cette Harlequinade 2010, mais je n'ai pas réussi à tenir le défi.
Au début pour tout vous avouer, j'étais étonnée, trouvant le style assez correct. Pour un peu je vous faisais l'éloge de la collection. Mais vite tout s'est dégradé. En fait dès que l'intrigue amoureuse a pris place, là, j'ai été lamentable. L'Époux m'a trouvée endormie 5 soirs de suite à 21h30 (la pointe maximale) le livre entre les mains, et c'est donc là que j'ai pris la décision de capituler: devant les moqueries répétées et surtout face à l'effet lamentable libidinal que la collection Harlequin a sur ma vie de jeune couple marié.
Concernant le roman de Foenkinos, autant j'avais beaucoup aimé La délicatesse, autant ce roman m'a paru fade.
L'auteur utilise les mêmes techniques : il intervient sans cesse dans le récit, pour quelquefois répéter mot pour mot des formules déjà utilisées dans d'autres romans.
Ses interventions semblent vite pesantes, surtout quand l'histoire n'est pas passionnante, les héros peu attachants et l'histoire convenue.
Je n'oserais pas dire que le roman vaut le Harlequin mais l'histoire d'amour n'est pas vraiment sublime ni crédible.
A présent je lis une autobiographie de George Sand bien intéressante et ma PAL (Pile A Lire, oui, je m'améliore!) grossit à vue d'oeil!
Et toi, tu lis quoi? (histoire que je fasse grossir ma LAL)
7 commentaires:
Je te fais confiance et je vais suivre tes coups de coeur
Tu lis la bio de Joseph Barry ????
Donc harlequin a eu raison de toi !!! je t'embrasse !
Terre des oublis, il est dans ma PAL aussi... Et, vu la taille de la PAL, je ne sais pas quand je m'y mettrais... ;-) !
Des bisous !
*
Plein de jolies choses très tentantes! En ce moment, je lis le choix de Sophie de Styron!
Bonne soirée!
Terre des oublis!!!! Quel beau titre! Il faut que je m'en souvienne!!!!
merci de partager tout ça avec nous!
Moi je suis au tout début de "Seule Venise", ça m'a l'air pas mal...
Merci pour ce partage, beaucoup de lecture en prévision !
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